Nissan Living Labs: étudier les usages de demain

(Paris, le 15 septembre 2016)

Le constructeur japonais cherche à anticiper les nouvelles pratiques en matière de mobilité. Il a décidé de monter pour cela des Living Labs, avec l’aide de partenaires extérieurs.

L’intérêt de ces labos vivants est simple : il consiste à apprendre en observant les comportements des usagers. « Cela permet de combiner les ressources de la recherche Nissan avec de nouveaux systèmes, services, et logiciels extérieurs afin de mettre au point des tests collaboratifs innovants »,  explique Rachel Nguyen, Executive Director du Nissan Future Lab. Alors que l’univers de l’automobile est en pleine mutation, avec l’automatisation de la conduite et l’autopartage, les chercheurs se concentrent sur les modèles de propriété automobile, les évolutions en matière de technologies et l’utilisation croissante des véhicules 100 % électriques.

Le premier de ces labos nouvelle génération a été lancé en octobre dernier 2015, en coopération avec la société Scoot Networks de San Francisco. Celle-ci se charge d’exploiter 10 Twizy (le quadricycle de Renault, rebaptisé  Nissan New Mobility Concept), qui sont loués via une application. Le constructeur collecte ainsi des données sur les choix de mobilité des citadins dans le cadre de leurs petits déplacements, et le rôle des véhicules électriques dans le domaine des transports partagés.

Nissan étudie également l’intégration des véhicules électriques au sein du réseau d’énergie. C’est ce qu’on appelle le Vehicle to Grid (V2G). La marque participe déjà à un programme-pilote V2G aux Etats-Unis, en collaboration avec l’US Air Force. Une flotte de Nissan Leaf alimente le réseau en énergie par l’intermédiaire de bornes de recharge bidirectionnelles. Ces bornes permettent d’équilibrer la charge globale en absorbant l’excédent d’énergie lorsque la demande en électricité est faible, puis de la restituer au réseau pendant les périodes de pics de  demande.