accidenté

(Mis à jour le 23 juillet 2018)

Le saviez-vous ? Le risque routier est aujourd’hui la première cause de décès au travail. En effet, près d’un décès sur deux au travail est lié à ce risque. En 2015 (ce sont les derniers chiffres officiels disponibles auprès de l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière), 359 personnes ont perdu la vie au cours d’un trajet domicile-travail et 124 autres pendant une mission professionnelle. Soit 483 personnes au total.

Toujours en 2015, quelque 87 838 accidents de trajets ont entrainé un arrêt de travail ou une incapacité permanente. Sur ce total, 60 % étaient liés à la perte de contrôle du moyen de transport. Ces accidents de la route ou de la circulation ont un coût financier non négligeable pour les entreprises, avec plus de 6 millions de journées de travail perdues, liées à une incapacité temporaire.

Face à ces chiffres, les entreprises et leurs dirigeants ne sont pas assez mobilisés sur le sujet de prévention routière au travail. Selon une étude de l'Ifop pour l'assureur MMA, publiée en 2016, huit chefs d'entreprises de TPE/PME sur dix déclarent ne pas avoir mis en place d'action de prévention. 

Quels sont les principaux facteurs d’accidents au volant ? Le bilan sécurité de l’ASFA (Association des Sociétés Françaises d’Autoroutes), publié en juillet 2016, met en relief quatre principaux facteurs d’accidents résultant de mauvais comportements des conducteurs sur le réseau autoroutier.

La somnolence au volant demeure la première cause d’accidents mortels sur autoroutes (23,6 % en 2015 et 26 % sur cinq ans).

• Les accidents liés à l’inattention sont en nette progression depuis 2011 (16,9 % en 2015 contre 4 % il y a cinq ans). L’utilisation des équipements électroniques (téléphone, GPS…), y compris lors des déplacements professionnels, est pointé du doigt par l’organisme.

• En 2015, la prise d’alcool, de drogues et de médicaments est en cause dans 25 % des accidents mortels. Ce facteur marque une hausse préoccupante, alors qu’il était stable depuis 2006.

Une vitesse excessive est en cause dans 15,5 % des accidents mortels en 2015.