(Paris, le 14 octobre 2021)
Quelles sont les villes dans le monde les plus tournées vers les solutions technologiques ? Le spécialiste du stationnement EasyPark s’est penché sur la question et vient de publier un classement international des 50 villes qu’il qualifie de « plus intelligentes ».
Celles qui, selon lui, adoptent plus naturellement les nouvelles solutions technologiques pour améliorer la qualité de vie de leurs habitants.
L’étude est divisée en trois catégories selon la taille des villes : plus de 3 millions d’habitants, entre 600 000 et 3 millions d’habitants, et entre 50 000 et 600 000 habitants.
Les facteurs qui déterminent le degré d’avancée technologique et de durabilité d’une métropole ont été classés en quatre domaines : l’innovation en mobilité (solutions de stationnement, système global de gestion du trafic, caractère écologique des transports) ; la durabilité environnementale de chaque ville (utilisation des énergies vertes, nombre de bâtiments écologiques, système de gestion des déchets et actions de lutte contre le changement climatique) ; la maturité numérique de chaque ville (adoption des nouvelles technologies par la population, le gouvernement et le secteur de la santé, renommée des établissements d’enseignement technologique) ; l’infrastructure technologique des entreprises (niveau d’innovation, proportion des paiements électroniques, qualité de la connexion à internet).
A travers le « portrait-robot » de ces municipalités avant-gardistes, qui mettent les nouvelles technologies au premier plan de leurs engagements, comment se placent les villes françaises ? A moins de trois ans de la tenue des Jeux Olympiques 2024, qui sera une vitrine exceptionnelle pour la capitale (c’est l’événement sportif le plus regardé à la télévision avec près de 4 milliards de téléspectateurs), le bilan est mi-figue mi-raisin pour Paris.
Bilan en demi-teinte pour les Français, Paris en tête
La capitale se classe en effet au 13ème rang des 50 villes (de plus de trois millions d’habitants) les plus intelligentes et les plus tournées vers l’avenir, loin derrière Londres (n°1), New-York (n°2) et San Francisco (n°3). Peut mieux faire donc pour la « ville lumière ». Car si la capitale occupe une surprenante quatrième position en termes d’offre de stationnement (alors même qu’elle réduit drastiquement le nombre de places de parking en surface au profit des vélos et autres trottinettes et scooters électriques), elle est distancée sur les autres critères de gestion du trafic (37ème place), utilisation des énergies vertes (27ème place) ou gestion des déchets (21ème position).
Dans les deux autres classements, les municipalités tricolores retenues sont aussi quelque peu à la peine. Montpellier, Lyon, Toulouse, Bordeaux sont respectivement 42ème, 45ème, 47ème et 48ème pour les villes de 600 000 à 3 millions d’habitants et Dijon, Angers, Reims 31ème, 37ème et 38ème pour celui des villes de 500 000 à 600 000 habitants.
Signalons toutefois la 16ème place de Toulouse pour la gestion du trafic, et les 22èmes places de Lyon et de Montpellier, respectivement pour les offres de stationnement et la construction de bâtiments écologiques. Dans le palmarès des villes de plus petite taille, Angers s’adjuge une 12ème place pour la gestion du trafic, Dijon une 16ème place pour les offres de stationnement et Reims une 29ème place pour l’utilisation de transports verts.
Outre Londres, qui empoche le titre de ville la plus intelligente au monde dans le classement des plus de 3 millions d’habitants, Copenhague est sacrée dans celui des villes de 600 000 à 3 millions d’habitants et la vile de Lund en Suède dans celui de 500 à 600 000 habitants.
Pour retrouver l'intégralité des résultats de l'étude EasyPark.