Arval Mobility Observatory Newsroom

La montée en puissance des véhicules électriques s’accompagne de défis notables pour les entreprises. La réalité économique de la transition énergétique d’une flotte reste encore difficile à appréhender. En effet, si les avantages à l’usage demeurent (énergie, entretien, fiscalité), le post-sinistre pourrait peser davantage sur les budgets. Bien choisir son assurance, ajuster les garanties et options, et surveiller les évolutions fiscales sont les clés pour maîtriser les coûts.

L’édition 2025 du TCO Scope par l’Arval Mobility Observatory s’inscrit dans un contexte de mutation profonde du paysage automobile professionnel. Face à l’accélération des objectifs climatiques nationaux et européens, le mix énergétique des flottes connaît depuis deux ans maintenant une transformation sans précédent. L’essor des véhicules électriques et hybrides, le repli du diesel, les incertitudes autour des énergies alternatives comme l’hydrogène ou le gaz, dessinent un nouvel équilibre encore en construction.

Retrouvez ici la nouvelle édition du TCO Scope 2025, avec notamment les matchs entre motorisations (22 au total cette année), réalisés en tenant compte de la fiscalité automobile en vigueur au 1er janvier 2025, qui peuvent utilement éclairer les décideurs d'entreprises dans leurs choix de véhicules à inclure dans une car policy.  

Le baromètre énergies du 2e trimestre 2025 temporise l’évolution du mix énergétique des flottes automobiles observée en début d’année. Si l’électrification des parcs s’est nettement accélérée sur les 6 premiers mois de l’année par rapport à l’an passé, elle semble désormais atteindre un nouveau palier.

Quels sont les véhicules utilitaires les plus immatriculés par les entreprises au 1er semestre 2025 ?
Au terme du 1er semestre 2025, les choses n’ont guère bougé au classement des utilitaires légers les plus immatriculés en entreprise. Les marques tricolores sont toujours à la fête, Renault et Stellantis (Peugeot-Citroën) captant une large part du marché des VUL en flottes, avec 8 modèles sur 10 issus de leurs gammes respectives. Renault compte trois modèles au tableau, tandis que Stellantis en compte cinq : 3 pour Peugeot et 2 pour Citroën.

Sur le 1er semestre 2025, il s’est immatriculé 3 980 véhicules chinois (VP + VUL) auprès des flottes d’entreprise, via 7 marques différentes, ce qui représente 1,1 % du marché BtoB. Une part de marché en augmentation de 0,3 point sur le 2e trimestre de l’année et 0,5 point par rapport à fin 2024. À date, les constructeurs chinois ont déjà enregistré 87,8 % de leurs ventes totales réalisées l’an dernier (4 535 immatriculations) et devraient donc conclure 2025 en nette progression. Si la réforme des avantages en nature et l’éco-score pourraient freiner cette lente montée en puissance, ces résultats prouvent qu’il y a quand même une place pour les marques chinoises sur le marché français.

Sur un marché du véhicule d’entreprise qui fait grise mine depuis le début de l’année, Renault conserve sa 1ère place, avec une part de marché stable (23,9 %) malgré des immatriculations en baisse de -12,5 % (85 969 VP + VUL). Son principal concurrent Peugeot, du groupe Stellantis, n’est pas dans la même situation. La marque au Lion gagne 2,1 points de parts de marché auprès des flottes avec des entrée en parc en augmentation de 7,9 % sur le 1er semestre 2025 (75 000 unités).

Les SUV électrifiés gagnent toujours du terrain dans les flottes.

Sur le 1er semestre 2025, les SUV continuent de représenter une grande majorité des immatriculations (54,4 %) sur le marché du véhicule d’entreprise. Sur ce segment, l’hybride simple occupe 7 des 10 premières places au palmarès des SUV les plus immatriculés dans les flottes. L’électrique compte toujours 2 modèles représentés à fin juin, et l’essence fait son retour.