Les années passent, et voici déjà la huitième édition de notre TCO Scope. Lorsque la notion de coût total de détention d’un véhicule est apparue, d’aucuns y voyaient une mode passagère.
Quelle erreur de jugement avec le recul !
En effet, quand on considère que le coût d’une flotte automobile fait partie des trois ou quatre premières charges d’une entreprise, avec les salaires et l’immobilier, notamment, il ne faut pas s’étonner qu’en dépit d’autre préoccupations légitimes comme la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) ou l’optimisation de la satisfaction des conducteurs, le TCO garde une place stratégique dans les décisions d’achat des décideurs d’entreprises.
Elément de complexité supplémentaire, depuis le déclenchement du Dieselgate, la transition énergétique s’est invitée dans le débat. Certes, encore balbutiante mais indispensable, tant pour lutter contre le réchauffement climatique que pour protéger la santé de nos congénères, elle place les responsables d’entreprise face à des choix pour le moins délicats.
Et comment évoquer les coûts d’usage d’un parc automobile sans mentionner l’impact déterminant
du déploiement progressif du WLTP (Worldwide Light Vehicles Test Procedure), cette nouvelle norme européenne d’homologation des véhicules censée donner des résultats de consommation et d’émissions de CO2 plus en phase avec la réalité. Car la première conséquence de ce nouveau dispositif est d’ordre fiscal, en France notamment, comme en témoignent les résultats du Baromètre Arval Mobility Observatory 2019.
Ces professionnels ont été nombreux à nous encourager à éditer cette nouvelle version du TCO Scope, un outil dont ils reconnaissent bien volontiers qu’il leur apporte un précieux éclairage pour y voir un peu plus clair, au moment de construire leur politique d’achat et de gestion de flotte.
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