(Paris, le 25 août 2020)
Comment ont évolué les coûts d'usage des parcs automobiles des entreprises en 2019 ? Quels sont les postes qui ont le plus impacté le TCO (Total Cost of Ownership) pour les décideurs d'entreprises, entre fiscalité, carburant, dépréciation des véhicules ou encore entretien?
Depuis neuf ans, l'Arval Mobility Observatory suit en France l'évolution du TCO et publie un cahier dédié, le TCO Scope. Cette année, pour cause de crise de la Covid-19 et de confinement, ce cahier est disponible uniquement sous format numérique. Mais toutes les informations et les analyses auxquelles vous étiez habitués, y sont présentes. Elles permettent ainsi d'avoir une vision globale et sur plusieurs années de l'évolution des TCO.
Que faut-il retenir de cette nouvelle édition ?
- Après cinq années de baisse ininterrompue des coûts d’usage des véhicules utilisés dans les flottes d’entreprise (entre 2012 et 2016), la tendance s’est inversée depuis 2017, pour les VP comme pour les VUL. En 2019, toutefois, on observe un "ralentissement de la hausse" liée essentiellement à une progression moins forte des prix des carburants.
- La principale composante du TCO, pour les VP comme pour les VUL, reste la dépréciation du véhicule, c'est à dire la différence entre la valeur immobilisée (prix catalogue - remise) et la valeur prévisible de revente à la fin des 48 mois de détention (appelée valeur résiduelle chez les loueurs longue durée). Pour les VP (les VUL ne sont pas assujettis à une fiscalité automobile comparable), le poids des charges fiscales et sociales constitue encore en 2019 le second poste dans le calcul d’un TCO. Il s’agit de la TVS, des amortissements non déductibles et des charges sociales sur avantages en nature. Toujours pour les VP, l’entretien-pneumatiques-assurance représente le troisième poste de coût d’un TCO.