(Paris, le 21 juin 2019)
C’est le modèle-phare de Renault : l’équivalent du Big Mac chez McDo, ou de l’iPhone X chez Apple (dixit la marque au losange !).Il faut vraiment voir la Clio 4 et la 5 côte-à-côte pour constater que le capot est plus nervuré et que les lignes diffèrent légèrement. Grâce à une nouvelle plateforme, la dernière génération est plus courte, plus basse et plus profilée.
En tout cas, tout change à l’intérieur et on sent vraiment une montée en gamme. Il y a désormais une tablette de taille confortable au centre de la planche de bord (7 ou 9,3 pouces). C’est celle qui affiche le GPS et les services connectés. On peut y relier son smartphone et bénéficier de la reconnaissance vocale, y compris pour dicter ses SMS. Renault étrenne au passage la recherche locale par Google, qui vient en renfort de services phares comme ceux de TomTom (trafic, prix des stations…) et de Coyote.
Autre point fort : les aides à la conduite. Quand vous mordez les bandes blanches, la Clio peut au choix vous avertir par des vibrations au volant, ou corriger légèrement au niveau de la direction la trajectoire. Prochainement, ce modèle de Renault pourra aussi proposer une conduite semi-autonome de niveau 2, en gérant automatiquement l’arrêt et le redémarrage dans les bouchons, sans toucher aux pédales, mais en tenant toujours le volant. Autre avancée : une vue à 360° pour faciliter les manœuvres et un tableau de bord digital. Sinon, la Clio est dotée d’une panoplie honnête d’aides à la conduite. Nous avons même remarqué que lors du déclenchement des essuie-glaces, le tableau de bord affiche la vitesse maxi à respecter en cas de pluie (par exemple, 100 km/h au lieu de 110 sur une voie rapide).
Du coté des moteurs, la bonne surprise est le Tce de130 ch, qui est couplé avec une boîte à double embrayage. Avec les palettes au volant, la combinaison est assez amusante. C’est en tout cas plus sympathique que le Tce de 100 ch, bien timide. Il faudra patienter encore un an pour avoir la version à hybridation légère (e-Tech), qui permet de réduire de 40 % la consommation en ville.
L’autre aspect à retenir est que cette Clio 5 privilégie le confort. On a de la place à l’arrière. Les grands ne seront pas gênés au niveau des épaules et de la tête. Renault a préféré assurer en faisant évoluer à la marge son best-seller, là où Peugeot a choisi l’audace pour la 208. La confrontation entre les deux sera intéressante.