(Paris, le 27 juillet 2018)
Avec le « plan mobilités propres » présenté le 20 juillet 2018 par la ministre des transports, Elisabeth Borne, et le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, le gouvernement français confirme son engagement pour rouler plus propre.
Les mesures annoncées visent exclusivement les véhicules des particuliers et des entreprises, dont il faut réduire les émissions, avec en ligne de mire l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050.
Voici les principales dispositions :
Généralisation des zones à faibles émissions (ZFE)
La restriction - voire l’interdiction - de circulation des véhicules les plus polluants à certaines heures est déjà bien installée à Paris. Un dispositif que le gouvernement souhaite désormais élargir sur la quinzaine de territoires les plus pollués, la généralisation des ZFE devant être opérationnelle avant 2020.
Développement massif des transports en commun et du covoiturage
Fiscalement, les employeurs seront incités à rembourser une partie de leurs frais de transport aux salariés qui effectuent leurs déplacements domicile-travail en covoiturage.
Renforcement du bonus-malus écologique.
Nouveau coup de vis en perspective pour le malus. Le seuil de déclenchement du malus, qui est actuellement fixé à 120 gr/km, va être à nouveau abaissé et devrait perdre 3 grammes en 2019. Rien n’est annoncé pour les années suivantes, mais l’idée est de s’inscrire dans une trajectoire en baisse jusqu’en 2021. Quant au bonus écologique, qui profite aux acquéreurs de véhicule électrique, il devrait être maintenu à un niveau important, sans plus de précision du gouvernement.
Le futur « plan vélo » devrait quant à lui, être dévoilé en septembre à l’échelle nationale.
Plus de détails sont disponibles sur le site du Ministère de la Transition écologique et solidaire.